Il est notoirement connu en Europe que la France est un des pays de l’union où les internautes piratent le plus. Une étude, menée par la Business Software Association (BSA) et publiée cette semaine réaffirme cela, en indiquant que 39 % des logiciels installés sur les ordinateurs français seraient piratés.

la suite ici :

http://www.infos-du-net.com/actualite ... age-france-logiciels.html

Salut vistouille,

Citation :

M'enfin, comme d'habitude, c'est du n'importe quoi. Comment ces instituts peuvent-ils affirmer une telle énormité.

Ce n'est pas parce que tant de personnes utilisent tel logiciel piraté, qu'ils l'auraient nécessairement acheté s'ils n'avaient pu l'obtenir de façon illicite.

Un exemple. Si les personnes qui utilisent la suite Microsoft Office obtenue illégalement, n'avaient pas pu se la procurer, ils se tourneraient peut-être vers une solution libre ou gratuite comme Libre Office ou Open Office Org etc..

A bon entendeur

Citation :

ça veut dire qu'il y a 39% des français qui ne connaissent pas Gratilog.net ...

@+

De toute façon dans tous les pays il y a une étude ou une autre qui dit que ce sont eux les plus gros pirates de leur continent, sinon du monde, donc bon ~~

D' après GNT ce seraient les logiciels installés sur les ordinateurs des entreprises qui seraient piratés à 39%...

http://www.generation-nt.com/piratage ... ce-actualite-1203201.html

On n'est même pô champions du monde ??

Bonsoir à tous !
c'est énorme !
donc si je comprends les français sont des voleurs !
Inadmissible c'est mon Avis !


article
La méthode de calcul employée est contestée3,4 puisque, notamment, elle ne tient compte ni de l'utilisation de logiciels libres, ni de la réutilisation des licences logicielles, ni des spécificités de certains pays (par exemple, les États-Unis et la France sont assimilés ensemble car l'étude statistique, qui a lieu dans douze pays, n'est pas menée en France). La méthode d'extrapolation des données aux pays non participants et l'hypothèse qu'un produit vendu illégalement remplacerait un produit vendu légalement (la différence de prix, la satisfaction du client, le fait que le client sache ou non qu'il s'agit d'un produit illégal peuvent influencer ce rapport) est contesté par le GAOGAO 1, entre autres2.

Lien de cet article
Bonne soirée !)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Business_Software_Alliance
Cordialement
Witko

Citation :Tout à fait ! De plus, on ne parle pas du problème de fond c-à-d de la marge que prenne les éditeurs de logiciels.
Quand on regarde le wiki, merci Witko, on se rend bien compte que ce ne sont que les gros, voire les très très gros, qui font parti du BSA. Les tous petits éditeurs, ne sont même pas concernés.
Si ces très gros éditeurs vendaient leurs logiciels à des tarifs corrects, ne serait-ce qu'avec la marge des biens de consommation courante, il n'y aurait sans doute pas autant de piratage que ce soit chez soi ou en entreprise (c'est d'ailleurs ce que confirment certains internautes dans leurs posts sur infos-du-net). On le constate, également, quand l'on voit les tarifs faits aux étudiants et ceux faits au grand public, même si -dans ce cas- il y a une autre démarche qui n'est pas désintéressée. Malgré tout, cela donne une bonne indication sur le prix réel que pourrait devrait avoir un logiciel...
Quant à la méthode de calcul, elle est vraiment des plus contestables comme le signale le GAO qui n'est pas n'importe quel organisme puisque c'est l'équivalent de notre cour des comptes.
Le plus fort, c'est que, semble-t-il, le BSA aurait fait une extrapolation puisque l'étude n'aurait pas été faite en France (à vérifier) ?? Marche-t-on sur la tête ?? Ou est-ce voulu ??
Toujours se rappeler qu'un monopole privé est toujours plus dangereux qu'un monopole public car contrôlé par personne et surtout pas par le parlement de chaque pays.
On peut se poser la question du but du BSA : assécher toute concurrence pour que ses mandants continuent à faire payer très -trop ?- cher le prix de leurs services.
C'est là, en effet, qu'ils n'avaient pas prévu l'essor que prend le logiciel libre...

Je me souviens qu'à leurs débuts, BSA avait des moyens d'investigation très controversés parmi lesquels la simple délation, entre autres, d'où une existence peu légitime.
C'était une sorte de détective privé à la solde des grands éditeurs et qui se permettait, sans moyens légaux, de rendre la justice avec un deal : cela fait tant, donc, ou tu paies ou on te mets une amende.
Je caricature, mais c'est l'esprit.
N'empêche qu'ils ont un peu semé le trouble.
Pas seulement les étudiants, mais les enseignants ont également des prix défiant toute concurrence.
Cette mesure devrait être élargie à tout le monde, car cette politique de prix bas pour une catégorie m'amène à penser que pour faire adhérer à l'achat des logiciels auprès des "irréductibles", on les incite à les acquérir légalement en leur proposant des prix bas. Ce qui pourrait laisser supposer que ce sont eux les pirates. Les pirates sont dans toutes les strates de la population. Il faut baisser le prix des softs, un point c'est tout.
Je pense que c'est largement possible. Quand on voit le prix extrêmement bas de certains logiciels en période de soldes, et quand on sait que les soldes ne sont pas des ventes à perte, il y a foutage de g... dans les prix de toute l'année.

Citation : C'est clair ! Cela semble bien de l'escroquerie organisée. Le client n'est plus respecté et devient un "cochon de payant".

Tes remarques me font penser au secteur, collatéral, du disque et du DVD. Si, il y a quelques années, les K7 audio et video, coutaient "relativement" cher à fabriquer, en comparaison avec les CD et DVD on tombe à des coûts ridicules. Or, ce delta de prix n'a profité, ni aux ayant droits (chanteurs, compositeurs etc.) ni aux clients mais... aux majors qui en ont profité un peu plus pour remplir les caisses, tout en continuant à licencier. Je ne sais plus quel chanteur connu signalait qu'un CD ne devrait pas dépasser 5 e et un DVD 10 e. Dans ces conditions, je comprends les jeunes qui refusent de passer leurs "petites" économies à acheter des CD/DVD à des prix qu'ils considèrent comme exorbitants. Ils préfèrent aller voir les chanteurs sur scène, ils ont raison car là ça donne du boulot à tout un tas de salariés du secteur du spectacle.
Comme ce sont les majors qui tuent la poule aux oeufs d'or, en sciant leur propre branche, de la même façon, les éditeurs de logiciels, au lieu de se fédérer dans des organismes aux pratiques douteuses, feraient mieux d'en tirer les leçons...