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Parcourir ce sujet:   1 Utilisateur(s) anonyme(s)





La «cryptologie» et le «chiffrement» vus par la Cnil
Pro
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06/06/2009 15:22
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Bonjour,

Pour tout ceux qui se posent des questions sur la «cryptologie» et le «chiffrement», à l’occasion du mois européen de la cybersécurité, la CNIL nous explique ce que c'est et à quoi ça sert.;
C'est par là que ça s'passe!
Comprendre les grands principes de la cryptologie et du chiffrement
https://www.cnil.fr/fr/comprendre-les- ... tologie-et-du-chiffrement

Le document est présenté en trois parties;
1 Le hachage avec ou sans clef.
2 La signature.
3 Le chiffrement.
Le tout avec de beaux schémas très explicatifs, et le concours de Alice et Bob dans les rôles principaux.

(Pour ceux en mal de lecture et qui souhaiteraient approfondir les connaissances, sur Wikiwand https://www.wikiwand.com/fr/Alice_et_Bob la liste de tous les personnages secondaires habituellement utilisés.)


En passant, je ne saurais trop vous recommander les lectures suivantes;
Les mots « crypter » et « cryptage » n’existent pas !
http://www.ryfe.fr/2011/08/les-mots-c ... e-n%E2%80%99existent-pas/

« Cryptage » n'existe pas en français
http://www.bortzmeyer.org/cryptage-n-existe-pas.html

Tri sélectif, cryptage et digital : et si nous utilisions les bons mots ?
https://sanscontact.wordpress.com/2015 ... utilisions-les-bons-mots/

Ben oui! il n'y a rien de plus désagréable de lire ou entendre les termes de «crypter» et autres «encryptages» qui ne veulent strictement rien dire. Mais bon, ça c'est une autre histoire.

Bonne lecture!

Contribution le : 04/11/2016 00:30
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Re: La «cryptologie» et le «chiffrement» vus par la Cnil
Régulier
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Ah! la langue française, toujours aussi illogique, on ne peux pas utiliser "crypter", mais le verbe "décrypter" qui correspond exactement à l'inverse de ce que l'on veux exprimer par crypter, existe, lui, par contre.
C'est comme si on n'avait pas le droit d'utiliser "ranger" (par exemple) mais "mettre en ordre" et le droit d'utiliser déranger (par exemple, toujours).
Les langues sont amenées à évoluer, et je suppose qu'un jour, le verbe "crypter" se retrouvera dans le dictionnaire officiel.

Je pense que la langue a beaucoup plus perdu avec l'arrêt de l'utilisation des "H" aspirés (des zharicots, des zhibous, des zhéros (qui sont sûrement fatigués), des zhandicapés, etc...).

Contribution le : 04/11/2016 14:08
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Re: La «cryptologie» et le «chiffrement» vus par la Cnil
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Le vrai problème ne serait-il pas celui des profanateurs de mouches ? (expression chiffrée)
Ou de ceux qui confondent le mot avec l'objet qu'il représente ?
Ou des deux ?
Vous comprenez ?
Enfin, moi, je me comprend.

Contribution le : 05/11/2016 23:42
_________________
Amicalement, Rob.
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Re: La «cryptologie» et le «chiffrement» vus par la Cnil
Régulier
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Dire qu'un mot n'existe pas parce que il n'est pas dans le dictionnaire officiel de l'Académie Française, c'est accepter que notre langue maternelle ne nous appartiens pas!
"Crypter" et "cryptage" sont censés ne pas exister, quelle imbécibilité!

Comme dit Konan le monde évolue autour de nous et forcément le langage doit s'adapter pour continuer à communiquer.

Si la langue anglaise est si influente dans le monde, c'est aussi parce que c'est une langue pragmatique et souple qui sait créer facilement des néologismes. Pas d'"Acamemie Anglaise" pour imposer ce qu'il faut dire et ne pas dire. Et pas non plus de référence obligatoire au latin ou au grec pour créer un nouveau mot.

Voilà, c'est dit.

Contribution le : 07/11/2016 16:56
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Re: La «cryptologie» et le «chiffrement» vus par la Cnil
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Bonsoir,

Citation :
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. 
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.

Nicolas Boileau, L'Art poétique


Un mot n'existe que parce qu'il a un sens.
Décrypter possède un sens précis en cryptologie: casser le code pour le rendre intelligible (car on ne possède pas la clef de chiffrement)
L'action de rendre un texte inintelligible au moyen d'une clef c'est le chiffrement.Si on ne possède pas de clef, pas de chiffrement possible.
Donc crypter qui serait l'inverse de décrypter serait de rendre inintelligible un texte sans clef?
Stupide! d'où abus de langage.
Bref, pourquoi vouloir réinventer la roue? Il y a suffisamment de mot français pour exprimer ce concept sans être obligé de faire un emprunt outre manche.
Ce n'est pas parce que quelqu'un utilise un mot à tort qu'il faut se croire obligé de l'utiliser.
Mais bon, chacun fait ce qu'il veut. L'important c'est de bien se faire comprendre dans la bonne humeur.

Contribution le : 07/11/2016 23:46
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Re: La «cryptologie» et le «chiffrement» vus par la Cnil
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Bonjour,

on entend quelquefois, à propos des mots, cette expression : "consacré par l'usage".
Cette locution signifie que la masse a fait entrer dans le vocabulaire un ou des mots parce qu'ils étaient utilisé régulièrement et étaient bien compris de la majorité.
Comme "conter fleurette" qui est devenu "flirter" en revenant de chez les grand-bretons puis s'est métamorphosé en "fleurter" par la grâce (?) des académiciens...
Donc "crypter" est largement utilisé dans le langage courant et vient du grec "kruptos" qui signifie caché.
Un texte chiffré est bel et bien un texte dont le sens est caché, peu importe si on le cache avec des briques ou des pierres, ou encore secret, et que l'on cherche à décrypter, ou à dévoiler.
On fait entrer dans notre langue des mots vulgaires (dans le sens péjoratif du terme) et on en extirpe des mots jolis qu'on n'emploie plus parce que les objets ont perdu leur nom, comme "arvau" qui désigne par exemple un passage sous une maison menant à une rivière...

Gardons donc "crypter", il ne démérite pas face aux mots d’argot qui envahissent le dico.

https://fr.wiktionary.org/wiki/crypter

Et pour "arvau" faites une recherche sur Google, dans les images, il y a une photo intéressante...

Fred

Contribution le : 08/11/2016 10:49
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