Citation :
Le champion toutes catégories du tracking/suivi c'est Google, loin devant tous les autres qui ne font que tenter de le copier.
Et ce, que ce soit sous Windows, Mac et aussi Linux. Et bien entendu Android pour les téléphones mobiles, et même avec un iPhone on n'y coupe pas.

Pourquoi ? Parce que quasiment tous les sites font appel à Google d'une façon ou d'une autre par le biais de leurs services et APIs.
Deux exemples concrets: les jolies polices d'écriture du site des impôts français sont fournies par Google via fonts.googleapis.com.
Ce site, Gratilog, fait aussi appel à un script Google pour Google+ : apis.google.com/js/plusone.js

Du coup, et même si l'on n'est pas connecté à son compte Google, Google sait que notre adresse IP s'est connectée au site des impôts, puis ensuite au site Gratilog, puis ensuite a acheté des chaussures en ligne, puis a consulté tel ou tel article du site du journal Le Monde ou de Libération ou autre grand média, etc, etc. Il est donc facile de savoir quel est notre mode de vie, nos goûts, nos habitudes, les endroits où nous allons (géolocalisation) et donc, et surtout, au final nos centres d'intérêt.

Le service google-analytics.com, présent sur la grande majorité des sites, fonctionne dans les deux sens: il fournit aux responsables du site concerné des statistiques sur l'utilisation de leur site (navigateur, OS, pages consultées, commentaires ajoutés, clics, etc) mais en retour Google récupère aussi toutes ces stats pour son usage personnel.
Un utilitaire comme TCPView permet de voir quelles sont les connexions actives, et on se rend compte que quand on navigue sur le net on est quasiment tout le temps connecté à un site du nom de 1e100.net qui n'est autre que Google.

Big Brother IS watching you!
https://fr.wikipedia.org/wiki/1984%5F% ... er_et_t%C3%A9l%C3%A9crans
https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Brother

Ce n'est plus qu'une blague, c'est devenu une réalité. Et c'est sous prétexte de services apparemment gratuits (recherche, maps, polices, etc) que nous sommes devenus les produits que ces géants du numérique vendent, de la marchandise qui va au plus offrant. Nous en payons le prix avec nos vies et je ne vois pas comment nous allons pouvoir en sortir.